30 septembre 2008

Livia LANCELOT > Championne du monde 2008




Licenciée au MC Dreux, la jeune pilote du team Kawasaki a obtenu en 2008 son premier titre de championne du monde l'année de ses vingt ans. Elle a tout sacrifié pour son sport préféré et notamment ses études.

Championne du monde de motocross à vingt ans ! Livia Lancelot, licenciée depuis sept ans au MC Dreux, est un phénomène qui n'a pas fini de faire parler d'elle. Son président Noël Dieu ne pensait certainement pas que cette jeune fille obtiendrait un jour le titre mondial, qu'elle ferait les unes des nombreux magazines et des sites internet spécialisés dans le motocross.

Une championne du monde licenciée à Dreux, forcément, ça en impose. Mais ce n'est pas pour cela que la jeune fille « se la joue ». Naturelle, disponible et toujours souriante, Livia Lancelot ne se prend pas pour une star avec les caprices qui vont avec. Non, cette jeune fille raconte tout simplement sa propre histoire qui l'a conduite au sommet : « J'ai été bercée dans le milieu de la moto. Je n'avais que cinq ou six ans et je me souviens bien des 24 Heures du Mans moto que nous allions voir en famille. Le fait de coucher dans une tente, l'ambiance, les milliers de motos sur le parking, tout cela m'a profondément marquée. C'est à partir de là que tout s'est déclenché, que ma passion est née. »

Avec les garçons !

Cette passion ne l'abandonnera jamais. Elle enfourche une moto dès son plus jeune âge et se lance dans la compétition. Sa trajectoire est classique : minivert en 60 cc, 80cc éducatif et, à 14 ans, des débuts en 125cc. À 15 ans, elle participe au championnat de France junior et devient la première féminine de l'histoire à passer le cap des qualifications. « Mais on avançait dans le vague car il n'y avait aucune référence pour les filles. Au niveau régional, Livia pouvait rivaliser avec les garçons mais il lui était impossible de lutter avec les meilleurs du niveau national », explique son père, Bruno, à ses côtés depuis toujours.

En 2005, la Fédération internationale décide de se lancer dans l'organisation d'un championnat du monde féminin. C'est un nouveau virage pour Livia qui fonce tout droit dans la compétition. « J'ai abandonné mes études de lycéenne. Étant plutôt bonne élève, je voulais passer mon baccalauréat par correspondance mais le jour de l'épreuve, j'avais rendez-vous pour le titre de championne du monde en Suède ! Mon choix s'est porté sur le motocross. Au niveau des sacrifices, ce n'est pas l'abandon des études qui a été le plus difficile. Depuis que je roule, je n'ai jamais pu assister à un anniversaire de l'une de mes copines », avance-t-elle.

« Le motocross, c'est 30.000 km par an, pas de vacances d'été car les courses sont programmées en cette période », renchérit son père. Livia n'a pas eu son examen ni le titre mondial mais sa confiance et son entrain sont demeurés intacts. « Le motocross m'a apporté autre chose. Par exemple, je maîtrise parfaitement la langue anglaise et je vis de ce sport même si cela n'a rien à voir avec les pilotes masculins qui gagnent dix fois plus que moi. » Ses qualités naturelles l'amènent chez Kawasaki, en tant que pilote officielle. Elle se classe à la deuxième place des mondiaux 2006 et 2007 avant d'être sacrée en 2008, lors de l'ultime manche à Lierop (Pays-Bas). « J'ai plein d'images en tête de cet ultime rendez-vous où le titre se jouait. Par deux fois, j'avais échoué de peu. Cette fois, c'est passé », se plaît-elle à dire.

En 2009, elle tentera de conserver sa couronne mondiale dans un championnat qui est de plus en plus relevé. Il pourrait compter entre huit et dix épreuves dont une aux États-Unis et une autre en Afrique du Sud. Comme Livia Lancelot, le moto-cross féminin prend son envol sachant qu'il n'y avait que cinq rendez-vous cette année.


Source : La Rep.

25 septembre 2008

La petite Venise...








...sur les bords de la Blaise...

Tournage à Dreux

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Laetitia CASTA à nouveau au cinéma 
Malgré le bide sévère de Nés en 68 , Laetitia Casta vient de rejoindre ses réalisateurs, Olivier Ducastel et Jacques Martineau sur leur film suivant. Elle devrait faire partie de la famille qui se déchire autour de lourds secrets dans L’arbre et la forêt. Du beau monde sur les branches de cet arbre généalogique : Guy Marchand et Françoise Fabian en parents tandis qu ‘hormis Laetitia Casta, Jonathan Zaccaï et Yannick Rénier devraient incarner les enfants. Le tournage de cette sympathique réunion de famille démarre à Dreux dans quinze jours.
Source: Première

24 septembre 2008

Juste pour rire..!!!




...ce n'est pas un gag...mon copain m'a fait voir son souvenir de sortie...;-)


12 septembre 2008

Il va falloir sortir Jean BRUCK de ses lucratifs parkings ;-)


Le blues des artisans de l'athlétisme français

Une médaille en moyenne depuis trois rendez-vous olympiques : l'athlétisme français déçoit. Et pas seulement le téléspectateur. Sa base, aussi, est désabusée. Resserrer le mode de sélection, obliger l'élite à se rendre aux championnats de France ou à participer aux relais des équipes nationales : les mesures envisagées par la Fédération française d'athlétisme (FFA) font sourire les éducateurs. Pour eux, le diagnostic est bien plus simple : "Il n'y a aucune détection, l'athlétisme n'est plus pratiqué à l'école et la fédération néglige ses clubs", entend-on le plus souvent.

"Une enquête de la ligue de Bretagne sur 100 benjamins qualifiés aux régionaux de cross avait indiqué qu'il n'en restait que deux dans la catégorie junior", se souvient Serge Leroy, président du Lille-MétropoleAthlé. Quant à la culture relais, elle n'existe plus en France. Dans le Nord - Pas-de-Calais, deuxième ligue française, les meilleurs clubs ne participent plus aux championnats régionaux de relais.

La tâche est rude pour Jean-Claude Bourdon, responsable des jeunes, du monde scolaire et universitaire, à la FFA. Formateur réputé, le Picard fut propulsé à la direction technique nationale (DTN) suite au zéro médaille des Jeux de Sydney en 2000. Dans son collège Jean-Marc-Laurent, à Amiens, il avait révélé 38 champions de France. " A l'époque, on avait l'impression que la fédération estimait pouvoir se passer du monde scolaire", se souvient-il. Huit ans après, le constat demeure le même si l'on questionne les clubs de province. "La fédération se désintéresse de sa base", assène au téléphone Colette Merrien, institutrice retraitée, responsable avec son mari de l'école d'athlétisme de Capbreton, dans les Landes. On entend, derrière elle, des bruits de marteau : "mon mari fabrique du matériel pour transporter des poids et disques".

Roger Merrien a bouclé une carrière de professeur d'EPS au lycée d'Aiguillon, en Lot-et-Garonne. Trois de ses élèves furent champions du monde scolaire. "Ici, nous vivons en autarcie : nous apportons nos cotisations à la "fédé" et n'avons aucun retour en matériel ou idées. Je suis consterné : rien n'existe verticalement entre nous et la fédération."

M. Merrien donne un exemple récent : "J'ai deux jeunes qui partent en sports-études : nous sommes obligés de leur fournir trois perches. Nos finances l'interdisent. Le perchiste Adrien Martin (5,05 m en junior 1) signera donc à Bordeaux. Cela ne me dérange pas, à condition d'avoir un retour. Je pense aux jeunes entraîneurs qui travaillent avec des bouts de ficelle."

A la DTN, les talents de "pépiniéristes" des Merrien ont cependant été repérés. "On nous annonce la venue de M. Bourdon lors de notre stage de formation, du 9 au 14 septembre. Je suis étonné : notre travail est modeste et artisanal !", explique l'éducateur.

Jean-Claude Bourdon rend hommage au couple landais : "Nous allons expérimenter leur action. Je veux créer une sorte de pédiatrie de l'athlétisme. Un outil a déjà été créé à partir de leurs inventions. C'est Cap Athlétisme. Cela fait partie de ce que nous diffusons dans notre nouveau DVD Planète Athlé."

L'idée est de partir à l'encontre de ce qui était fait jusqu'à présent. "En voulant concurrencer les sports qui prennent les enfants jeunes, tels le judo ou la gym, on a eu le tort de miniaturiser l'exercice. Mon combat a été d'adapter au contraire notre sport à l'enfant. On a mis quatre ans pour faire des DVD destinés aux moins de 16 ans, aux moins de 12ans" , précise M. Bourdon.

L'entraîneur national du poids, Michel Tranchant, reste dubitatif. "En France, on aime les colloques et la théorie. C'est bien beau de donner des CD-Rom, ou du matériel. Encore faut-il former les instits à leur utilisation ! De même, on me demande de donner en une seule journée aux entraîneurs de club ce qu'on apprend en vingt ans !, s'emporte M. Tranchant. On a filmé tous les lancers à Pékin mais c'est inutile d'envoyer le CD si on ne va pas cet hiver partout en province analyser ces images avec les coaches. Nous avons 100 cadres techniques en France pour l'athlétisme : les autres pays nous envient. Mais qu'en fait-on ? On emmène de moins en moins de jeunes en stage."

Pourtant, l'athlétisme est partout au programme : brevet, bac, concours de police, de gardien de prison... "On demande de courir un 1 500 m, mais on ne pratique pas pour autant", regrette M. Bourdon.

Faute de détection, les champions actuels sont souvent venus par hasard à l'athlétisme. Jérôme Baudson, responsable de l'école d'athlétisme de l'US Tourcoing, a débuté à Reims. "J'y ai fait mon service civil avec le futur champion d'Europe du 50 km marche Johann Diniz. Il a découvert sa spécialité parce que nous avions besoin d'un marcheur aux interclubs de moins de 23 ans", raconte-t-il. Hasard aussi pour le champion de France 2008 du 100 m, Martial Mbandjock. Il jouait au basket au collège Saint-Vincent de Loos. Comme il manquait un relayeur pour les interclubs scolaires, son prof et entraîneur de basket le récupéra et remarqua sa vitesse. Il l'envoya alors à l'ASPTT Lille - mais il était déjà junior !

L'équipe Bourdon a donc inventé l'opération "Urbanathlé" : un outil de détection mis en place dans les quartiers peu favorisés, proposant trois épreuves en une heure, avec les cadres techniques régionaux. Une opération de ce genre a testé 2 000 enfants à Lens, à La Gaillette, le centre de formation du club de football du RC Lens. "Cela existe depuis un an, on ne connaît pas encore les résultats, admet M. Bourdon. Nous sommes sans doute en fin de cycle de l'élite française actuelle : il faut repartir de la base. Restera le problème de stratégie et de suivi." Remonter la pente d'ici aux Jeux olympiques de 2012 semble en tout cas un pari difficile.

Geoffroy Deffrennes

Chiffres:

EPS : les heures hebdomadaires d'éducation physique et sportive (EPS) dispenséesà l'école : 4 heures en 6e, 3 heures en 3e et 2 heures au lycée. En théorie, 3 heures par semaine sont dispensées en primaire, mais bien moins dans les faits.
Les heures consacrées à l'athlétisme dépendent du projet d'établissement, mais le nombre d'heures a tendance à diminuer.

En Staps : le temps consacré à l'enseignement de l'athlétisme a été divisé environ par deux en vingt ans. En fonction des options choisies par les étudiants, le volume durant les études varie de 6 à 40 heures.

Licenciés : dans la ligue Nord-Pas-de-Calais, leur nombre est passé de 10 863 en 2000 à 9571 en 2006. Chez les juniors, il a reculé de 576 à 462 .

09 septembre 2008

La fête des associations - Samedi 13 septembre à Dreux

L'ACADEMIE DE BOXE CITOYENNE a déjà ouvert la saison sportive le mardi 2 septembre dernier.
C'est pour promouvoir les différentes activités proposées de cette saison que l'ABC met en place un stand de boxe avec un ring d'entrainement.

Vous pouvez venir voir ou participer aux démonstrations au plein Centre Ville de Dreux, le Samedi 13 septembre 2008 de 10h à 17h,  pour découvrir le Noble art, gratuitement.

Lieu de l'emplacement : entre le marché couvert et l'école >> Contact : 06 60 10 09 86

05 septembre 2008

Tchikiboum, tckikboum... Vaoum tcha-tcha-tcha!

A Saint-André-de-L'Eure, 8000 teufeurs attendus sur les pistes de l'ancien aérodrome.

Quatre mois après le teknival de Crucey-Villages, les teufeurs vont envahir, moins nombreux cependant, la commune de l’Eure, près de Dreux.
Source: La Rep

La Grande Rue a un peu changé...

Les magasins réunis !